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De passage à Paris, Jeff Immelt, chairman et CEO de GE, a dispensé quelques leçons et conseils aux étudiants de l’ESCP Europe. Il leur a sans doute remonté le moral, expliquant que l’époque était idéale pour se lancer. Il a aussi tenu à leur dresser un portrait différent, digital, de l’industrie en général et de GE en particulier.
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Jeff Immelt, chairman et CEO de GE, était face aux étudiants et aux anciens d’Ecole supérieure de commerce de Paris Europe pour une conférence d’une heure au thème prometteur "travailler pour la première entreprise industrielle digitale du monde". Le déroulement de l’événement, peu ouvert et très préparé, a consisté en une présentation magistrale du patron de l’industriel américain suivie par une série de questions préparées posées par deux étudiants installés sur scène.
Mais c’est sur un ton léger que Jeff Immelt a partagé quelques conseils avec les étudiants présents. Commençant par plaisanter à propos diplôme que le doyen de l’école, Frank Bournois, lui a remis "Vous avez étudié très durement pendant 5 ans pour obtenir ce diplôme, a-t-il lancé à la salle. Et il ne m’a fallu que 5 minutes pour en avoir un ! Je me demande ce que j’ai bien pu faire !"
1 - ENTREPRENDRE, C'EST LE BON MOMENT
"Vous allez être diplômé dans un monde incroyable," a-t-il ensuite asséné pour introduire son discours. Rappelant qu’il avait lui été diplômé en 1982, dans un monde en paix, où l’économie américaine allait parfaitement bien, sans inflation… "On est dans un monde avec une faible croissance et une volatilité massive. Je n’ai jamais vu autant d’instabilité dans ma carrière. Instabilité des prix, des ressources naturelles, de la politique, etc. Et rien n’indique que cela change à court terme." Pourtant, pour le patron de GE, l’époque est vraiment idéale pour étudier dans une école de commerce. Il s’en est expliqué.
2 - SE FOCALISER SUR CE QU’ON PEUT CONTRÔLER
Pour Jeff Immelt, la clé face à cette instabilité, c’est la diversification, comme l'a réalisé GE. En s’appuyant sur cette diversité, il faudrait ensuite se focaliser sur ce qu’on peut contrôler et de ne pas se laisser perturber par ce qu’on ne maîtrise pas. "On ne peut rien contre la grève des taxis à Paris, a-t-il plaisanté. En revanche, GE a du cash, un "productivity program", pour agir sur son périmètre." Ce qu’il a amène à un autre conseil : "Quand on est une entreprise, si on ne fait qu’attendre que les choses aillent mieux, on est écrasé".
3 - PRATIQUER L'INNOVATION LOCALE ET FRUGALE
Pour Jeff Immelt, il est un sujet sur lequel il est essentiel de travailler - toujours comme le fait GE - ce sont les énergies propres. "Depuis onze ans, nous avons un programme consacré uniquement à ce sujet, Ecomagination. Il est passé de quelques milliards de dollars de revenu à près de 200 milliards de dollars aujourd’hui." Et la clé pour réussir sur ce sujet, selon lui, c’est de concevoir des solutions low cost pour qu’elles soient utilisées aussi bien à Paris qu’en Chine. "Je suis un CEO américain, a-t-il ajouté. Je crois à l’économie de marché. Je crois aux frontières ouverte. Mais la globalisation est vraiment différente aujourd’hui. Il faut être le plus local possible. GE connaît la différence entre la France et l’Allemagne, entre Beijing et Shengdu. Nous devons tirer le meilleur de notre taille, mais avec un regard très local sur tout ce que l’on fait."
4 - JOUER LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE
Pour Jeff Immelt, aucun secteur industriel n’échappera à la digitalisation et le phénomène n’en est qu’à ses débuts. GE n’échappe donc pas à la règle. "Nous sommes une entreprise de 125 ans, a-t-il précisé.Mais nous nous concentrons désormais sur les analytics, sur le logiciel sur l’Internet industriel." Côté big data, le CEO a expliqué que désormais tous les produits de GE étaient bardés de capteurs. "Un moteur d’avion en compte une trentaine, capables de remonter plusieurs téraoctets de données sur un seul vol. Et si on arrive à savoir comment économiser seulement 1% de fuel, on peut gagner plusieurs milliards de dollars de profit." L’industriel a aussi numérisé sa relation avec les clients… "De plus en plus, Air France va nous acheter des heures de vol plutôt que des moteurs," a précisé le CEO à ce propos. Enfin, GE a même bâti son propre OS, sa propre plate-forme Predix, ouverts à tous, y compris à ses concurrents. En deux mots, son Internet industriel.
5 - SIMPLIFIER LE MANAGEMENT
GE, ce sont 8 divisions, des activités dans 175 pays, près de 310 000 employés… "Pour diriger une entreprise aussi compliquée dans un monde compliqué, un seul mot d’ordre : simplifier, a résumé Jeff Immelt. La simplification est le mantra du management du XXIe siècle." Une règle qui se traduit par moins de management, moins de process, davantage de pouvoir donné à chacun, la transparence des informations, l’absence de powerpoints, des analytics à jour, etc. "Il faut appliquer davantage de règles de la Silicon Valley, comme les tests, la rapidité…", conseille encore le dirigeant.
6 - FAIRE PREUVE DE DISCERNEMENT, AVANT TOUTE CHOSE
Parmi les conseils dont sont en général friands les étudiants, Jeff Immelt a insisté sur le fait qu’il fallait considérer toutes ses idées, mais que, dans le numérique comme dans le reste, "toute idée n’est pas une bonne idée". Et avoir une bonne idée ne suffit pas ! "La première fois que j’ai utilisé Google, raconte-t-il,j’ai trouvé la qualité de ce moteur de recherche extraordinaire. Mais ce qui est surtout incroyable c’est de l’avoir transformé en un formidable business model. J’admire vraiment les deux fondateurs." En résumé, une des qualités essentielles de l’entrepreneur, du manager, sans doute la plus difficile à acquérir, c’est le discernement.
7 - DIVERSIFIER LES PROFILS DES COLLABORATEURS
"Sur les sujets du numérique, je peux emmener à peu près un tiers des employés de GE avec moi. Mais pour que ça marche, j’ai aussi besoin d’aller chercher des milliers de personnes à l’extérieur."L’industriel explique avoir besoin de profils plus jeunes, qui ont envie de travailler dans des start-up, sont plus individualistes, et ne vont pas forcément rester longtemps dans la même entreprise. "Nous avons 200 personnes en Californie, par exemple, dont la plupart ont tout juste la trentaine, et en sont déjà à leur 3e ou 4e poste, a précisé Jeff Immelt. Mais ce n’est pas grave ! J’ai besoin de ces profils. Simplement, pour fabriquer des produits de haute performance que Total achète, par exemple, il nous faut aussi des passionnés d’ingénierie de haut niveau qui ont envie de travailler dans nos équipes de conception des moteurs pour durer 20 ans !"
8 -COMPRENDRE QUE L'INDUSTRIE EST "COOL"
Le CEO a aussi rappelé à son auditoire d’un jour, principalement constitué d’étudiants en commerce, que l’industrie redevenait "cool", après une période durant laquelle plus personne ne voulait y travailler."L’industrie, aujourd’hui, ce sont de nouveaux matériaux, du logiciel, de nouvelles techniques industrielles, l’impression 3D, les technologies additives, etc."
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