jeudi 17 mars 2016

RICHARD CYERT (1921) & JAMES MARCH (1928) et le principe KISS

RICHARD CYERT (1921) & JAMES MARCH (1928)


- rationalité locale : chaque unité dans l’entreprise doit s’efforcer de résoudre son problème pour elle-même à son niveau, à travers la délégation (de décisions) et la spécialisation dans les buts et les décisions. Cela permet à l’entreprise de passer d’une situation comportant de nombreux problèmes complexes et imbriqués, de nombreux buts conflictuels, à une série de problèmes simples et localisés.
- le traitement séquentiel des problèmes : c'est un traitement des problèmes les uns après les autres sans chercher à les fusionner.


Disciples de SIMON ils se sont efforcés, au travers d'un célèbre ouvrage : "A behavioral theory of the firm" (1963), de donner un caractère opératoire aux idées de SIMON. Ils décrivent toutes les organisations comme des processus dynamiques et continus de prises de décisions.
Cyert et March ont mis en place la théorie du comportement de l’entreprise qui repose sur 4 principes de base pour la prise de décision :

La quasi-résolution des conflits :

L'élimination de l’incertitude : une entreprise a à faire face à de nombreuses incertitudes (ex. : le marché). Pour ces auteurs, l’entreprise doit chercher à éliminer pas à pas les incertitudes qui se présentent; elle ne doit faire aucune anticipation, aucun plan à moyen ou long terme. Souvent, l'entreprise cherche à éliminer les incertitudes en négociant avec son environnement.
La recherche de la problématique : il s’agit d’approfondir l’étude des problèmes pour en dégager la solution et surtout pour pallier au principe de la rationalité des décisions.
* L'apprentissage : les entreprises adaptent leur comportement dans le temps à partir du résultat des actions passées.


Le principe KISS


Keep it simple, stupid (en français, mot à mot : « garde ça simple, idiot », dans le sens de « ne complique pas les choses »), ou principe KISS, est une ligne directrice de conception qui préconise la simplicité dans la conception et que toute complexité non indispensable devrait être évitée dans toute la mesure du possible. Ce principe est appliqué dans grand nombre de disciplines telles que le développement logiciel, l'animation, le journalisme, la photographie, l'ingénierie, l'aviation et la planification stratégique.
La complexité, souvent utile pour assurer de bonnes performances, est en effet elle-même une source de coûts de conception et de maintenance, ainsi qu'une source potentielle d'erreurs. L'idée est de ne pas optimiser quoi que ce soit avant de maîtriser totalement une version simple de ce que l'on crée. Dans le produit fini, la simplicité d'usage, même au prix de renoncer à quelques fonctionnalités, est aussi un moyen de séduire l'utilisateur qui maîtrisera pour sa part l'usage du produit.

Le principe du rasoir d'Ockham


Le rasoir d'Ockham ou rasoir d'Occam est un principe de raisonnement philosophique entrant dans les concepts de rationalisme et de nominalisme. Son nom vient du philosophefranciscain Guillaume d'Ockham (xive siècle), bien qu'il fût connu avant lui. On le trouve également appelé principe de simplicitéprincipe d'économie ou principe de parcimonie (en latin lex parsimoniae). Il peut se formuler comme suit :
Pluralitas non est ponenda sine necessitate
« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. »
L'énoncé Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem, littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par-delà ce qui est nécessaire », est une variante souvent attribuée à Guillaume d'Ockham sans cependant qu'il y en ait trace dans ses écrits.
Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables ». C'est un des principes heuristiques fondamentaux en science, sans être pour autant à proprement parler un résultat scientifique. Dans le langage courant, le rasoir d'Ockham pourrait s'exprimer par la phrase « Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? ». Cependant, la simplicité dont il est question ici ne signifie pas que l'hypothèse la plus simpliste, la plus évidente ou la plus conventionnelle est forcément la bonne.
L'induction de Solomonoff est une formalisation mathématique et une preuve1,2,3,4,5 du rasoir d'Ockham, sous l’hypothèse que l'environnement suit une loi de probabilité inconnue mais calculable. Les théories calculables les plus courtes ont un plus grand poids dans le calcul de la probabilité de l'observation suivante, en utilisant toutes les théories calculables qui décrivent parfaitement les observations précédentes.

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